Dans la perspective de mieux gérer et de mieux contrôler les populations sur le territoire national, le gouvernement a pris un décret visant la mise en Å“uvre des registres communaux des personnes physiques. Ces registres communaux aux dires de Cyrille Gougbédji, mandataire délégué de l’agence nationale d’identification des personnes, seront disponibles avant le 1er Octobre prochain.
Afin d’avoir une idée commune par commune des populations du pays, le gouvernement béninois a pris un décret en ce qui concerne la mise en Å“uvre des registres communaux des personnes physiques. Cette disposition permet de localiser chaque citoyen dans une Commune bien déterminée et lui impose l’obligation de signaler tout déménagement d’une Commune vers une autre.
Selon le compte rendu du conseil des ministres du mercredi 20 Juillet dernier, la mise en Å“uvre de ces registres répond au besoin de recueillir les données des résidents communaux, lesquelles servent notamment à consolider ou mettre à jour le registre national des personnes physiques, attribuer le numéro personnel d’identification, reconstituer l’état civil des personnes.
Les registres communaux disponibles d’ici octobre
Clarifiant au lendemain du conseil des ministres le contenu du décret pris par le gouvernement, le mandataire délégué de l’agence nationale d’identification des personnes (ANIP), les registres communaux seront disponibles dans quelques mois.
« En tout cas, avant le 1er octobre 2022, les registres communaux seront disponibles partout, sur toute l’étendue du territoire national« , a rassuré Cyrille Gougbédji
Il faut dire que dans ce projet, l’agence nationale d’identification des personnes, joue un rôle d’exécutant de la loi. Il s’agit pour l’ANIP, précise le mandataire délégué de mettre en place les registres communaux qu’elle a la charge d’opérer en accompagnant les communes à disposer d’un outil majeur de maîtrise de la population locale.
« Si dans le pêle-mêle, nous avions tous fait le Ravip pour figurer au registre national des personnes physiques, le traitement du registre national des personnes physiques, conduit à extraire le registre communal au titre de chaque commune du pays, par référence à la résidence déclarée par les uns et les autres pendant qu’ils ont fait le Ravip« , a fait savoir Cyrille Gougbédji.
Pour la fiabilité du registre communal, le mandataire délégué indique que si certains étaient par exemple dans une commune donnée au moment de la réalisation du ravip, et qu’entre temps ils ont changé de résidence et se sont établis dans une nouvelle Commune, il leur faut donc signaler leur départ et leur arrivée dans les communes respectives.
La signalisation de ces changements de domicile aux dires de Cyrille Gougbédji se fera à travers des Unités Communales d’Identification des Personnes (UCIP) qui vont être installées au niveau des mairies à travers tout le pays.