Le Bénin est divisé sur le plan politique mais vit également une fracture sociale qui appelle à une réconciliation. C’est en substance ce qui a fait sortir le président du Comité de mobilisation pour la paix (Cmp), Lucien Medjico. Pour donner une chance à cette réconciliation, il estime que certaines exigences ne sont plus à faire à l’endroit du chef de l’Etat.
La crise politique et sociale que traverse le Bénin préoccupe le président du Comité de mobilisation pour la paix (CMP), Lucien Médjico.
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Sur le plateau de Sikka Tv dans l’émission « 100% Bénin », ce lundi 5 Juillet, l’ancien « fou du roi » plaide pour la paix.
«  Chacun doit pouvoir se pardonner et reconnaître son tort« , a laissé entendre l’acteur politique.
L’opposition doit se surpasser…
Bien que le président des Jeunes Turcs de la République estime que chaque partie doit faire amende honorable dans ce processus de paix, il estime que la grosse part du sacrifice revient à l’opposition.
Selon lui, le pouvoir commet des erreurs mais la plupart du temps ne les reconnait jamais. « C’est difficilement qu’il reconnaît qu’il a commis un tel acte« , précise-t-il, avant d’inviter les opposants et les exilés politiques à faire profil bas pour rendre possible la réconciliation.
Pour ce faire, indique-t-il, il y a des exigences que l’on ne peut plus faire au pouvoir de la rupture.
« Aujourd’hui, il y a des choses que nous ne pouvons pas demander à Talon de faire. Cessons de dire, les élections, il faut reprendre, il faut rétablir la Constitution du 11 décembre 1990« , préconise-t-il.
C’est seulement à ce prix, fait-il savoir, que le retour à la paix et la réconciliation des filles et fils du pays sera possible.