Au Bénin, le pain, un aliment de grandes consommations a connu un réajustement de prix. La baguette livrée à 75 francs cfa aux grossistes est depuis le 15 Novembre dernier livrée à 90 francs. La décision de changement de prix a été prise le 2 Novembre dernier par l’association des promoteurs et exploitants des boulangeries lors d’une assemblée extraordinaire. Une décision non concertée qui n’est pas du goût de la direction générale du commerce.
Le directeur général du commerce, Bernard Favi n’est pas content des promoteurs et exploitants des boulangeries du Littoral. En effet, à la faveur d’une assemblée générale extraordinaire, ceux-ci ont décidé unilatéralement de l’augmentation du prix du pain chez les grossistes. Ainsi, de 75 francs, la baguette de pain livrée aux grossistes passe à 90 francs. Un changement de prix critiqué par le directeur général du commerce.
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Joint par la radio du service public, Bernard Favi se désole d’abord du caractère unilatéral de la décision issue de l’assemblée générale extraordinaire de l’association des promoteurs et exploitants de boulangeries du département du Littoral. A le croire, ces genres de décisions sont le plus souvent prises après discussion avec l’exécutif qui, jusqu’à preuve du contraire administre le prix de certains produits.
Pour le directeur général du commerce, le pain figure bel et bien dans le registre des produits dont les prix sont administrés par l’Etat. Il n’est donc pas concevable pour lui, que l’association des promoteurs de boulangerie se réunisse et sans aucune discussion avec l’Etat décide du réajustement du prix de ce produit de grandes consommations.
« Le prix du pain fait partie des prix administrés par l’Etat et il ne revient pas aux boulangers de facto de procéder à une augmentation sans que cela ne soit décidé ensemble avec le gouvernement parce que le pain est un produit de grande consommation« , a déploré le directeur général du commerce.
Après ce coup de gueule du directeur général du commerce, bon nombre de béninois restent attentifs pour voir si l’association des promoteurs et exploitant de boulangerie fera fi de la position de l’Etat et imposera son prix où une discussion sera entamée par les deux parties pour fixer un prix qui tiendra compte également de la tricherie observée au niveau du respect du poids exigé pour le pain vendu aux consommateurs à 125 francs.