La France est depuis dimanche, en état d’alerte maximale, suite à l’attaque terroriste de Moscou. Selon les auttorités françaises, la branche de l’Etat Islamique qui a mené l’attaque a conduit plusiuers tentatives sur le sol français.
A l’issue d’une réunion du conseil de sécurité et de défense nationale, autour d’Emmanuel Macron dimanche soir, il a été décidé de rehausser le plan Vigipirate à son niveau maximal, le niveau urgence-attentat.
A la suite du relèvement du dispositif Vigipirate à son niveau maximal «Â urgence-attentat », décidé dimanche soir lors d’un conseil de défense à l’Elysée, «Â 4.000 militaires supplémentaires » sont placés «Â en alerte » en plus des 3.000 déjà déployés dans le cadre de l’opération Sentinelle, a annoncé le chef du gouvernement Gabriel Attal.
«Â La menace terroriste islamiste est réelle, elle est forte » et «Â elle n’a jamais faibli », a dit lundi le Premier ministre lors d’une visite à la gare Saint-Lazare, à Paris. «Â Notre mobilisation est évidemment totale pour y faire face », «Â nous agissons partout pour l’asphyxier » avec le déploiement de «Â moyens exceptionnels partout sur le territoire », a-t-il ajouté, avant d’enchaîner les propos martiaux.
Ces mésures interviennent suite à l’attaque terroriste qui a fait 137 mort et une centaine de blessés à Moscou, le samedi dernier. Selon Emmanuel Macron, la branche du groupe jihadiste Etat islamique « impliquée » dans cette attaque « avait conduit ces derniers mois plusieurs tentatives » sur le « sol » français.
« Il faut se garder de toute instrumentalisation ou déformation, mais être exigeants et efficaces. C’est dans cet esprit que nous avançons et j’espère que la Russie fera de même », a dit le président français à son arrivée en Guyane, alors que Vladimir Poutine a pointé une responsabilité de l’Ukraine.