L’opposition nigérienne a évoqué l’attaque meurtrière contre un détachement de l’opération Alamahaou, en patrouille dans le nord du pays le 10 février dernier, et a exigé « un rapport circonstancié » de la part du gouvernement.
Le vendredi 10 février 2023, un détachement de l’opération Alamahaou, en patrouille dans le nord du département de Banibangou, au Niger, est tombé dans une embuscade dans des circonstances non encore élucidées. « Ce drame, dont le bilan fournit par le Ministère de la Défense Nationale reste controversé, exige de la part du gouvernement un rapport circonstancié » , a martelé l’opposition dans son communiqué.
Face à ce énième drame, l’Opposition Politique Nigérienne qui a présenté ses condoléances au peuple nigérien, a dit être à pied d’Å“uvre pour réunir
tous les éléments d’appréciation et rendra publique, très prochainement, une déclaration sur la situation sécuritaire nationale.
Pour finir, elle a réitéré son soutien aux Forces de Défense et de Sécurité nigérienne et les a assuré de son accompagnement résolu face aux sacrifices consentis dans la sauvegarde de l’intégrité territoriale du pays et de la protection des personnes et des biens.
10 soldats tués
Le vendredi, 10 février 2023 en fin de matinée, un détachement de l’Opération Almahaou, en patrouille dans la zone nord du département de Banibangou est tombé dans une embuscade complexe tendue par un groupe d’hommes armés terroristes, aux alentours de la localité de Intagamey à la frontière nigéro-malienne, avait annoncé le ministère de la Défense du Niger.
Le bilan provisoire s’élève à 10 militaires décédés ; 16 personnes disparues ; 13 militaires blessés et 03 véhicules détruits du côté de l’armée nigérienne. Le bilan du côté ennemie reste indéterminé. Cependant, plusieurs corps ont été emportés par l’ennemi dans son repli.