L’ancien champion paralympique sud-africain, Oscar Pistorius, sort de prison ce vendredi, sur liberté conditionnelle. Il a purgé près de onze ans pour le meurtre de sa compagne, Reeva Steenkamp, en 2013.
Connu sous le nom de « Blade runner » en raison de ses prothèses de carbone, Pistorius avait initialement été condamné à cinq ans pour homicide involontaire en 2014. Cependant, cette peine a été augmentée à 13 ans et 5 mois pour meurtre en 2017, après des appels et des enquêtes plus approfondies.Malgré sa libération conditionnelle, les restrictions sont strictes pour Pistorius.
Il lui est interdit de s’exprimer dans les médias, de consommer de l’alcool et il doit suivre une thérapie sur la gestion de la colère et les violences faites aux femmes. De plus, il est tenu d’accomplir des travaux d’intérêt général et de respecter un horaire strict dans une banlieue de Pretoria. Bien que la famille Steenkamp n’ait pas formellement contesté sa libération, la mère de la victime, June Steenkamp, reste sceptique quant à la version des faits d’Oscar et doute de sa réhabilitation pendant sa détention.
La saga judiciaire d’Oscar Pistorius a captivé l’attention du monde entier pendant des années. Son retour à la liberté conditionnelle suscite évidemment des débats dans le monde, particulièrement en Afrique du Sud. L’ancien athlète doit maintenant justifier sa réhabilitation.