L’Ukraine a conclu quinze contrats d’armement avec des entreprises françaises, renforçant ainsi sa coopération dans le domaine militaire. Ces accords ont été conclus en marge de la visite du ministre des armées français, Sébastien Lecornu, en Ukraine.
Lors de la visite du ministre français des armées en Ukraine, quinze contrats d’armement ont été signés entre l’Ukraine et des industriels français. Parmi ces accords, Nexter, filiale du groupe franco-allemand KNDS, fournira six canons Caesar à l’Ukraine, ainsi que des services de maintenance pour ces canons et les blindés AMX-10. De plus, Nexter produira certaines pièces du Caesar localement et installera ces armements sur des véhicules militaires ukrainiens.
La société Arquus a également passé un contrat pour l’entretien et la production locale de certaines pièces de véhicules de l’avant blindé (VAB) cédés par la France à l’Ukraine.
D’autres accords comprennent la fourniture de huit robots lourds de déminage SDZ et huit engins amphibies pour le franchissement de cours d’eau par la PME alsacienne CEFA. La société Delair, qui avait déjà signé un contrat pour la fourniture de 150 drones d’observation, a reçu une nouvelle commande pour 150 drones supplémentaires.
Thales et Turgis & Gaillard ont signé des accords de codéveloppement de drones avec des entreprises ukrainiennes, tandis que la société Vistory établira un centre d’impression 3D en Ukraine pour produire des pièces de rechange.
Le ministre français des armées a exprimé sa volonté de passer d’une logique de cession d’équipements à une logique d’acquisitions auprès d’industriels français, et a évoqué la possibilité de subventions françaises pour soutenir ces contrats. Cependant, le mode de financement précis des contrats n’a pas été dévoilé.