Le Quai d’Orsay a annoncé, lundi 24 avril, la fermeture « jusqu’à nouvel ordre » de l’ambassade de France au Soudan. Elle « ne constitue plus un point de regroupement » pour les ressortissants souhaitant quitter Khartoum.
La France ferme son ambassade au Soudan « jusqu’à nouvel ordre », a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères dans une publication en ligne. La représentation diplomatique « poursuivra ses activités depuis Paris sous la responsabilité de l’ambassadrice » précise le Quai d’Orsay qui fait savoir que l’ambassade de France « ne constitue plus un point de regroupement pour les personnes souhaitant quitter Khartoum ».
Paris assure être mobilisé «pour faciliter un cessez-le-feu et la reprise du processus de transition politique au Soudan » et appelle, par ailleurs, « toutes les parties à mettre fin aux combats, à permettre l’accès humanitaire, à épargner les populations civiles et à revenir sur la voie du dialogue politique ».
Cette annonce intervient alors que la diplomatie française a procédé, depuis dimanche, à l’évacuation de son personnel diplomatique et de 388 ressortissants qui se trouvaient au Soudan, dont des Européens, des Américains, des Asiatiques et des Africains. « Afin de coordonner cette opération, l’ambassade de France au Soudan et le Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, qui a mis en place une cellule de crise depuis le 15 avril, ont été en contact permanent avec nos ressortissants sur place et tous nos partenaires », était-il détaillé dans un communiqué publié lundi matin et consulté par Anadolu.
Dimanche déjà, l’Elysée indiquait auprès de BFMTV que le président Emmanuel Macron était « totalement mobilisé » pour la sécurité des ressortissants Français qui se trouvent encore au Soudan. La présidence faisait savoir qu’il « échange depuis plusieurs jours avec ses homologues de la région » concernant la situation inquiétante dans le pays.