Ce 23 mai 2023, une audience cruciale s’est tenue à Dakar dans le cadre du procès d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, accusé de viols présumés par Adji Sarr, une ancienne employée d’un salon de massage. Malgré l’absence de l’opposant, les avocats de la défense ont quitté la salle après le refus du président de la chambre de renvoyer le procès, entraînant de vives tensions.
La salle du Palais de Justice de Dakar était remplie de tension et d’anticipation alors que l’audience du procès d’Ousmane Sonko pour viols présumés commençait ce 23 mai 2023. Cependant, le leader de l’opposition était absent, ce qui a suscité des interrogations et des frustrations parmi les parties présentes.
Les avocats de la défense ont immédiatement pris la parole pour exprimer leur mécontentement quant au déroulement de l’audience. Ils ont affirmé que leur client n’avait pas reçu de citation à comparaitre en bonne et due forme, remettant ainsi en question la légitimité de la procédure. Les avocats ont également souligné la nécessité de disposer de plus de temps pour étudier l’intégralité du dossier, en raison de l’implication de nouveaux avocats dans l’affaire et de l’absence de témoins importants.
Face aux demandes de renvoi de la défense, le président de la chambre a rejeté ces requêtes, suscitant l’indignation des avocats de la défense qui ont décidé de quitter la salle en signe de protestation. Cet épisode a amplifié les tensions déjà palpables et accentué les divergences entre les différentes parties impliquées dans cette affaire hautement médiatisée.
Alors que l’audience se poursuit sans la présence de l’accusé, Ousmane Sonko, et dans le tumulte des demandes de renvoi, les regards sont tournés vers l’issue de ce procès sensible. Les enjeux politiques sont indéniables, étant donné que l’opposant avait dénoncé un prétendu « complot » visant à l’écarter de la prochaine élection présidentielle, prévue en février 2024.