Un peu avant 12 heures, le procès impliquant l’homme d’affaire Olivier Boko et l’ancien ministre Oswald Homeky a repris.
A la reprise de ce troisième jour du procès, le ministère public est revenu sur la colère exprimé Olivier Boko indigné d’être défendu par des avocats commis d’office.
« Vous avez besoin de quel délai pour vous constituer de nouveaux conseils », a demandé la présidente de la cour à l’accusé. En réponse, Olivier Boko demande une quinzaine de jours.
Mais le ministère public intervint pour demander à la cour d’accorder un délai de 5 jours aux accusés pour constituer un nouveau conseil. Il a également demandé le renvoi du procès au 28 janvier prochain.
La cour suspend alors l’audience pour délibérer sur ces demandes. A la reprise après plus d’une demi heure de suspension, le procureur spécial de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, se désole des manoeuvres de la défense et affirme connaitre la fin du scénario.
Dans sa décision, la présidente de la cour donne jusqu’au 27 janvier aux accusés pour la constitution de nouveaux avocats. Le procès reprend le 28 janvier prochain.
Pour rappel, Olivier Boko et ses co-accusés sont poursuivis pour atteinte à l’autorité de l’Etat, corruption d’agent public et fausse attestation.