L’annonce de Moscou mettant fin à l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes a suscité de vives réactions à travers le monde. Les dirigeants de l’ONU, de l’Union européenne, du Royaume-Uni, et bien d’autres pays, ont condamné cette décision, soulignant les risques pour la sécurité alimentaire mondiale.
L’annonce de la fin de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes par la Russie a déclenché une série de réactions critiques de la part des dirigeants mondiaux. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a condamné fermement cette décision, soulignant les implications cyniques pour la sécurité alimentaire mondiale. Charles Michel, président du Conseil européen, a exprimé ses regrets, mettant en garde contre les risques pour l’accès aux approvisionnements en céréales et en engrais pour les populations du monde entier.
Le gouvernement britannique a également exprimé sa déception face à cette annonce, soulignant que des millions de personnes pourraient être privées d’un accès vital aux céréales si l’accord n’était pas renouvelé. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères a qualifié le retrait de la Russie d' »absolument immoral ». Les réactions ne se sont pas limitées à l’Europe : l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a dénoncé l’action de la Russie comme un « acte de cruauté », accusant le pays de prendre l’humanité en otage.
L’ONU a également réagi à cette décision, mettant en garde contre les conséquences dramatiques pour des centaines de millions de personnes dans le monde. Le secrétaire général, Antonio Guterres, a souligné que la faim et la crise mondiale du coût de la vie affecteraient davantage les personnes dans le besoin à cause de cette décision russe.