Les chefs d’Etat et Gouverneurs des pays membres de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se réunissent ce dimanche, à Abuja, au Nigéria, pour la 60ème session ordinaire de l’organisation. Au menu, figure un sujet très attendu, l’examen de la situation politique au Mali et en Guinée.
Après un léger calme, les relations diplomatiques entre la CEDEAO et le Mali ainsi que la Guinée, pourraient connaitre dès ce dimanche, une nouvelle série de vives agitations bruyantes. Les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO aborderont au Nigéria, les questions liées aux réformes pour rendre plus performantes l’institution sous-régionale, mais aussi la situation politique, sécuritaire et économique dans la sous-région.
Ils examineront également les rapports sur la situation politique au Mali et en Guinée. Après l’expulsion du Représentant de la CEDEAO au Mali et le refus de la nomination à Conakry, d’un médiateur de la CEDEAO par la Guinée, les deux pays doivent s’attendre à la rigueur de l’organisation sous-régionale qui, jusque-là, n’a pas eu gain de cause malgré qu’elle a durci les sanctions contre les pays en cause. La preuve, toujours pas un chronogramme d’élections officiellement annoncé par les juntes militaires au pouvoir à Conakry et Bamako.
A Bamako, l’on apprend que la junte militaire a adressé au président de la CEDDEAO, une lettre dans laquelle, le colonel Assimi Goïta s’engage au plus tard le 31 janvier 2022 à fournir un chronogramme détaillé des élections. Mais l’organisation reste intransigeante et insiste que le 28 février 2022 est la fin officielle de la transition malienne.