Le président du Burkina Faso Paul-Henri Sandaogo Damiba, a dévoilé ce vendredi, à l’ONU, le plan des autorités de la transition contre l’insécurité et la mauvaise gouvernance qui, selon lui, sont l’Å“uvre du régime défunt.
Pour faire face aux différentes crises du Burkina Faso, le gouvernement de la transition, comptant a priori sur de nouvelles initiatives endogènes, a élaboré un plan d’action reposant sur quatre (04) objectifs stratégiques. Il s’agit de la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité du territoire; la réponse à la crise humanitaire; la refondation de l’État et l’amélioration de la gouvernance et enfin, la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
Pour atteindre ces objectifs stratégiques, le gouvernement de transition affirme avoir pris les initiatives majeures ci-après : la réorganisation du dispositif de sécurité nationale et des actions fortes et vigoureuses sur le terrain contre le terrorisme et les groupes armés ; la lutte contre la radicalisation, les discours haineux et la stigmatisation ; la mise en place d’une politique de déradicalisation et de réinsertion socio-professionnelle des combattants repentis des groupes armés ; le soutien à la réinstallation et à l’insertion socio-économique des personnes déplacées internes et des personnes affectées par le terrorisme, la lutte contre la corruption et la promotion de la justice et de l’équité ainsi que l’éducation à la paix et à la citoyenneté.
Toutefois, a reconnu le président Damiba, « la seule volonté et la simple détermination du Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme ne suffiront pas à elles seules à produire des effets durables ou irréversibles dans ce domaine ». Il a, de ce fait, appelé la communauté sous-régionale et internationale à plus d’implication et à conjuguer les efforts pour gagner la bataille contre le terrorisme dans le Sahel.