Au Bénin, il n’y a pas de traque d’opposants. Le Directeur de la communication à la Présidence de la République du Bénin, Wilfried Léandre Houngbedji, l’a encore rappelé ce lundi dans l’émission « Le Débat BBC Afrique-Africa Radio »
Interrogé sur la vague d’arrestation en cours dans le pays depuis l’élection présidentielle du 11 Avril 2021, le directeur de la communication de la présidence de la République estime que ces arrestations sont la preuve que tout se fait pour ne pas perpétuer l’impunité.
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Ces personnes interpellées, l’ont été, aux dires du directeur de la communication de la présidence de la République, parce que la justice de leur pays leur reproche quelque chose.
Mieux, précise-t-il, ce ne sont pas seulement les opposants qui sont interpellés par la justice béninoise. A l’en croire, au jour d’aujourd’hui, plus de 30 soutiens du président Patrice Talon ont déjà défilé devant les tribunaux ou condamnés parce qu’ils ont été reconnus coupables.
En guise d’illustration, le communicant du palais de la république évoque le cas de l’ancien maire de la Commune d’Abomey-Calavi, Georges Bada, membre fondateur du Bloc Républicain (BR), qui est en détention préventive depuis trois mois.
Il en est de même, a-t-il indiqué, du cas de Monsieur Jean-Baptiste Hounguè, chargé de mission du président Patrice Talon. Ce dernier aussi est en détention préventive depuis deux mois.
Léandre Wilfried Houngbédji conclut en affirmant qu’il faut laisser le temps à la justice de creuser les dossiers, de faire les enquêtes préliminaires et que chacun soit situé à l’issue des procès. « Jusqu’à nouvel ordre, laissez la justice faire son travail« , conclut-il.